L’exposition à un traumatisme sexuel au cours du service militaire a été associée à des taux accrus de dépression, d’usage de substances et de trouble de stress post-traumatique. Bien qu’il soit bien connu que cette exposition accroît le risque associé à une foule d’évolutions négatives des maladies et de facteurs négatifs de bien-être dans d’autres groupes, la façon dont l’exposition touche les militaires autant que les vétéran(e)s canadien(ne)s s’étant identifiés comme femmes est mal comprise. Cet atelier a amené les participants à discuter des conséquences psychologiques de l’exposition à un traumatisme sexuel au cours du service militaire chez les femmes militaires canadiennes et les vétéran(e)s s’étant identifiés comme femmes et a mobilisé les titulaires de bourses de recherche, les cliniciens et les décideurs politiques du Canada autour de cette question.

Cet atelier a mené à un symposium, le 4 décembre 2019, visant à approfondir des thèmes cernés sous la direction de Margaret McKinnon, PhD, de Ruth Lanius, MD, du Lcol (retraitée) Alex Heber et du Capc (retraitée) Rosemary Park. Certains des thèmes clés discutés plus en détail incluaient les approches cliniques applicables au traitement des cas d’inconduite sexuelle au cours du service militaire, les orientations ultérieures en matière de recherche et le préjudice subi sur le plan moral en lien avec l’inconduite sexuelle. L’objectif du symposium était de planifier des étapes ultérieures tangibles en vue de s’attaquer aux enjeux discutés dans le cadre de l’atelier du Forum de l’ICRSMV.