Vaccine Potency Testing

David Evans, PhD

Chercheur principal

Institution
University of Alberta

Funder
Groupe des Services de santé des Forces canadiennes

Completion Date
mars 2020

La variole est une maladie infectieuse et effrayante qui tuait jusqu’à 30 % des personnes infectées et laissait aussi souvent les survivants gravement marqués. Le virus a été éradiqué dans les années 1970 à la suite d’une campagne mondiale de vaccination, mais il reste une des armes biologiques les plus craintes qu’une force armée pourrait un jour affronter. C’est pour cette raison que beaucoup d’organisations militaires, notamment celles du Canada, ont en réserve des stocks de vaccin. Même à notre époque, les membres de certaines forces de première ligne continuent d’être vaccinés contre la menace que la variole représente.

Même si la variole a été déclarée éradiquée il y a quarante ans et que la vaccination systématique a cessé, les gouvernements continuent de stocker des millions de doses de ces vaccins militaires et civils à des fins de protection contre le retour de cette maladie. Ces vaccins doivent périodiquement faire l’objet de tests pour prouver que le virus est viable et qu’il dépasse une concentration (« titre ») dont on sait qu’elle induit une immunité protectrice. De nos jours, il faut d’abord, pour titrer un virus, cultiver une couche de cellules dans une boîte de Petri en plastique et ensuite ajouter un échantillon de virus aux cellules. Après deux ou trois jours, on voit des « plaques », produites par le virus qui se reproduit et se répand à partir de la première cellule infectée, tuer les cellules environnantes. Le nombre des plaques constitue une mesure du titre.

Ce projet de recherche a appuyé le passage d’une méthode ancienne de culture de cellules à base d’œufs à une méthode moderne. Il a été mené à l’Université de l’Alberta, où l’équipe a déterminé la meilleure combinaison de cellules, de conditions de croissance et de colorants donnant une évaluation reproductible du titre du vaccin. Un deuxième laboratoire a déterminé le titre du virus à l’aide de la technologie à base d’œufs. Pendant la transition d’une méthode à l’autre, ces deux études vont constituer une passerelle qui lie les efforts en cours pour garantir l’efficacité des stocks de vaccin antivariolique du Canada.