Symposium sur les commotions cérébrales
Travaillons ensemble : leçons tirées du sport et du service militaire sur les commotions cérébrales
Ensemble, le 27 février, la Fondation Héritage pour les Commotions Cérébrales Canada, le Concussion Awareness Committee (Comité de sensibilisation aux commotions cérébrales) de l’Université Queen’s et l’ICRSMV ont tenu le symposium Travaillons ensemble : leçons tirées du sport et du service militaire sur les commotions cérébrales.
L’activité qui a eu lieu en après-midi et qui incluait une allocution de l’invité d’honneur, Ken Dryden, sur les traumatismes crâniens dans les sports et chez les militaires, a réuni des expert(e)s provenant du monde universitaire, des Forces armées canadiennes et de Recherche et développement pour la défense Canada en vue de relier les recherches sur les commotions cérébrales dans les sports et d’étudier un lien avec celles qui se produisent dans le cadre du service militaire.
Pour plus de détails, visitez concussion-symposium.cimvhr.ca
M. Oshin Vartanian, PhD
Scientifique de la Défense, Recherche et développement pour la défense Canada discute des effets de l’exposition à une explosion militaire de faible intensité sur les marqueurs sanguins des traumatismes crâniens.
PRÉPARER LA VOIE À SUIVRE
Col Rakesh Jetly, Michael Hutchinson, PhD, Darren Cates, et Ben Dunkley, PhD
Ken Dryden
Homme politique canadien, homme d'affaires, auteur et ancien joueur de hockey professionnel de la LNH.
Après un survol de l’état actuel des recherches sur les traumatismes crâniens chez les militaires et dans les sports, les participants ont entendu des athlètes et des vétéran(e)s parler de leur expérience concrète des commotions cérébrales. Présidé par M. Tim Fleizer, de la Fondation Héritage pour les Commotions Cérébrales Canada, les participants et participantes incluaient une joueuse de rugby de l’université Queen’s, Celia Martensson, un vétéran et ancien homme politique canadien, Brian Macdonald, et un vétéran, entrepreneur, explorateur au pôle Nord, concurrent aux Jeux Invictus et ambassadeur de la Journée Bell Cause pour la cause, Bruno Guévremont. Ils ont parlé de leurs sentiments de crainte concernant une perte d’identité à la suite des commotions cérébrales qu’ils ont subies, de l’importance des programmes de soutien par les pairs et du rôle important que le gouvernement peut jouer. Ils ont conclu les discussions en parlant du fait qu’il est important de continuer à écouter, à apprendre et à s’échanger de l’information sur les commotions cérébrales.
Le dernier groupe, présidé par le colonel Rakesh Jetly, a réuni des expert(e)s de Sick Kids, du Collège militaire royal du Canada et de l’Université de Toronto pour discuter de l’élaboration de la voie à suivre. Les participants incluaient Michael Hutchison, PhD, qui est professeur adjoint de la faculté de kinésiologie et d’éducation physique (FKPE) de l’Université de Toronto et directeur du programme relatif aux commotions cérébrales de la Clinique de médecine sportive David L. MacIntosh, Darren Cates, qui est directeur des sports au Collège militaire royal du Canada (CMR), et Ben Dunkley, PhD, de The Hospital for Sick Children, qui est clinicien adjoint en magnétoencéphalographie, en imagerie diagnostique. Le colonel Jetly a souligné l’importance de continuer à faire du sport tout en profitant des recherches en cours pour améliorer et appliquer les pratiques exemplaires. Les militaires étudient par exemple différentes méthodes d’entraînement, notamment la réalité virtuelle. Darren Cates a expliqué le besoin de rendre la pratique des sports moins dangereuse. Il a ainsi expliqué comment, cette année, une modification mineure des règles du volleyball a réduit le nombre des impacts à la tête. Michael Hutchison a indiqué que des cliniciens ont commencé, concernant la réintégration, à travailler avec des patients ayant subi des commotions cérébrales pour qu’ils redeviennent actifs, mais de manière structurée. Il a encouragé les personnes qui ont subi des traumatismes crâniens à se faire traiter et a discuté du fait qu’il est, pour les cliniciens et cliniciennes, important de traiter l’individu, car les symptômes diffèrent d’un patient à l’autre. Il a aussi commenté l’application des connaissances, qui garantit que la recherche rejoint les personnes qui peuvent la mettre en application. Enfin, Ben Dunkley a amené les personnes présentes en coulisse pour montrer comment les neuroscientifiques s’emploient à rendre visible la marque invisible du traumatisme. De grands progrès ont été accomplis au cours des dix dernières années et ils vont se poursuivre au cours des prochaines années.